Le film regorge de références à des hommes d’influence de 1997. Byun Sung-Hyun, le quadragénaire sud Coréen réalisateur, frôle parfois le remake. Mais il est temps de montrer la réalité du pouvoir des hommes de l'ombre, dans les grands conflits, au vu de l'actualité, alors nous pardonnerons ces similitudes. Malheureusement, Sul Kyung-Gu, qui interprète le rôle de Dustin Hoffmann, grimace et surjoue l’idiot maladroit, dans l'espoir de passer pour un électron libre génial, c'est LOURD et peu convaincant.
Bravo pour la mise en scène historique et en uniforme ! Bravo également pour le rythme qui nous tient en haleine. Mais le bouillonnement satirique du film Coréen n'autorise pas tout et n'importe quoi. L’anachronisme d'une réprimande wokiste, au vu du sexisme ambiant, en 1970, est tout sauf pardonnable.
Je pardonne encore moins de choisir de mettre en scène un thriller géopolitique, sans prendre le soin de dépoussiérer le genre. Le choix de raconter cette histoire du point de vue occidental, en se polarisant sur le conflit idéologique Communistes et capitalistes, comme dans les films de la guerre froide d’espionnage, apparaît complètement dépassé en 2025. Les Coréens du nord sont montrés comme endoctrinés, hystériques et incultes. Le trait est forcé, caricaturiste mais pour mieux ne rien changer. Ce choix est très politiquement correct et même propagandiste. Il faut n'avoir aucune culture générale sur l'actualité de notre monde pour supporter ce film qui vous explique qui sont les gentils et qui sont les barbares.
A voir et à oublier...