C'est pas sorcier : les ouvriers des centrales nucléaires.
Alors je me rends compte qu’il y a pas mal de chose à dire sur ce film qui ne m’a pas laissé indifférent. Donc tout d’abord parlons du casting, bah en réalité pas grand chose à dire car c’est vraiment un beau casting. En premier les deux petits jeunes qui ne sont plus vraiment novices, je parle de Tahar Rahim et Léa Seydoux qui jouent plutôt bien, peut-être un peu trop répétitif mais qui restent dans les traits de leurs personnages. Le reste du casting est assez bon, mais j’ai vraiment envie de saluer les superbes prestations d’Olivier Gourmet et Denis Ménochet qui subtilisent les deux amants au second plan. Bon en réalité je n’ai pas envie de passer par perpignan pour aller à Paris. Donc moi ce que je n’ai pas trop aimé c’était l’histoire d’amour qui était au final sans profondeur et pas très vivante parce qu’on en voyait rien. En revanche ce que j’ai vraiment aimé, c’est cette entrée dans le monde des ouvriers du nucléaire qui est vraiment surprenante et super intéressante. On est intrigué par ces ouvriers qui restent cachés et en marge de la société et qui se battent tous les jours pour nous apporter l’électricité. La musique rend cette immersion presque contemplative, on apparait comme les témoins d’un monde souterrains où tous les jours des hommes et des femmes raccourcissent leur durée de vie. Cette vision en témoin est nette et c’est principalement dut à la réalisation très sobre mais vivante. De plus ce que j’ai apprécié c’est que dès le début je me suis dit qu’on allait avoir droit à une vision politico-social et encore une morale bidesque, hé ben non ! Nous étions parmi eux, à profiter de la vie coûte que coûte même si il risque tous les jours leurs vies. Et justement c’est parce qu’ils savent que chaque matin en se levant ils risquent de ne pas revenir qu’ils préfèrent profiter. Petit film sans prétention mais trop encensé pour ce qu’il n’est pas, excellente immersion dans un monde inconnu et surprenant au travers de l’itinéraire d’un paumé vite amoureux de la fiancé d’un des vétérans de l’usine où il arrive. Vous avez remarqué que c’est la fin de ma précédente phrase qui parait le plus inintéressant ?