In the air without air

Une chose est certaine : c'est du jamais vu !

La première demi-heure de "Gravity" s'avère époustouflante et je suis resté scotché à son exceptionnelle photographie. Un délice visuel, parfois poétique, qui malheureusement se verra plombé ensuite par différentes niaiseries hollywoodiennes.

Le prosélytisme finit aussi par s'inviter à bord, comme les clichés, avec notamment ce sublime plan d'une raquette de ping-pong à bord de la station chinoise au cas où on n'aurait pas compris qu'un chinois surdiplômé, lui non plus, ne se déplace jamais sans sa raquette de ping, même dans l'espace... Et n'oublions pas non plus les tire-larmes grossiers auxquels on ne pouvait malheureusement pas échapper.

Mais allez, j'arrête de grogner, j'en ai quand même pris plein les yeux, et même Sandra Bullock ne m'a pas insupporté ! A noter d'ailleurs la roublardise du casting : Sandra pour les beaufs et Georges Clooney pour les bobos : ça ratisse large !
Les scènes de stations à l'explosion se révèlent hyper prenantes et on en chope presque le vertige tellement c'est impressionnant.

Le final, quant à lui, se trouve être très très très heureux ma bonne dame, mais ça on s'en doutait pas mal... Mais la durée plutôt courte du film s'avère salvatrice (même si ça n'était pas voulu j'imagine), parce que je commençais franchement à m'ennuyer en raison d'un scénario des plus basiques.

Une expérience inédite donc, mais quand même très surfaite il me semble.