Le (ou plutôt un des nombreux) problème(s) avec des personnalités comme Tarantino et Rodriguèz, c'est qu'ils ont apparemment beaucoup de potes, et que ces potes eux aussi bah... ils aiment le cinéma, normal quoi... Alors quand on est un habitué du rail chez Quentin et Bobbito (c'est comme ça qu'on l'appelle dans le showbizzz) on finit toujours par vouliir faire des films aussi!

Malheureusement, ce n'est pas parce que vous avez des amis talentueux (ou pas...) que vous l'êtes forcément aussi. Mais bon au final on s'en fout, parce que comme on est pote avec Quenquen et Bobbito, on peut se faire produire nos propres films par la Weinstein. Seule contrainte, il faut soit du sang, soit du sexe, soit de la citation à n'en plus finir. Bien évidement, l'exemple le plus flagrant n'est autre que Eli Roth, qui nous réalise deux films trash mais dont seul le vertige que provoque le vide laissé par un scénario absent peut vous faire vomir. A savoir Hostel et sa version avec des filles, Hostel 2.

Tout cela pour dire que les goûts des amis ça ne se discute pas... Mais ça rapporte du fric quand on a son nom écrit en grand sur l'affiche.

Bref, revenons à nos moutons, nous sommes en 1995 et Dieu merci, on en est pas encore à Hostel... mais presque.

Ici Quenquen et Bobbito, deux jeunes réalisateurs prometteurs aimeraient bien présenté leurs amis à la Weinstein company pour qu'ils leur produisent un film. Hélas, à l'époque, les Weinstein étaient près de leur sous et donc, pas question de donner de l'argent pour un film complet. Donc Quequen et Bobbito décident d'avoir une super idée pour que leur amis puissent faire un film. "Une idée chef? Rhoo comme vous y allé.." "Je sais que c'est pas facile mais tu dois bien avoir une idée... allez!" "... Nan j'suis désolé mais j'en ai pas...!"

Quelques jours plus tard, après une ballade sur la montagne spiridion, Quenquen à une super idée, réaliser un film collectif à quatre, certain que les Weinsteins seraient prêt à collaborer.

Et voilà Four rooms! Donc on à quatre films en un, mais les deux premiers, en guise d'apéritif fades sont vite oubliés pour laissé place aux deux autres de Quequen et Bobbito. Très singuliers, drôles, absurdes, vulgaire. On finit par prendre beaucoup de plaisir à voir souffrir ce pauvre Tim Roth (dont la prestation est assez exceptionnelle). Bref, si vous découvré Four Rooms, accélérez jusqu'à la moitié...
Mothey
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le 26 oct. 2010

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