Bonnie and Clous.

Certains affirment que Guns Akimbo serait une critique acerbe du deepweeb et de sa propension à diffuser allègrement la violence sur nos écrans.

MAIS BIEN SÛR.

Guns Akimbo est tout ce que tu veux, sauf une dénonciation de quoi que ce soit.

Film sur-vitaminé, probablement écrit et réalisé sous stéroïdes, cocaïne et hot-dogs rances dans une cave éclairée aux néons et stroboscope, son scénario tient sur un quart de serviette en papier. Véritable défouloir suintant la pop-culture par tous les pores, Guns Akimbo saura ravir tous les amateurs de cette nouvelle vague cinématographique que je qualifierai de Neon Comics. Ça pète et ça tire dans tous les sens, il n'y a aucune logique à trouver, puisque qu'elle n'existe pas dans cet univers qui n'appartient qu'à lui. Les efforts de Raddcliff pour sortir de sa Potteritude sont notables et appréciables, même si son interprétation de nerd apeuré reste caricaturale, comme l'ensemble des personnages, me direz-vous. D'un autre côté, on est pas là pour savourer une profondeur d'écriture, loin de là.

En bref, Guns Akimbo est un bon gros trip sous acide qui se regarde aisément, il suffit juste de poser sa cervelle à côté du paquet de chips, de cliquer sur play et de se laisser bercer par cette heure et demie de violence humoristique d'une telle gratuité qu'elle en est effectivement parfois drôle.

Ah. Et puis y'a When the Shit Goes Down de Cypress Hill dans la BO. Rien que pour ça, je donne un point de plus !