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Optical Malady
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Un peu fan de Micheal Mann sur les bords, j'attendais son nouveau film avec impatience. J'ai lu le titre et je me suis dis que Mann pouvait réussir à faire quelque chose de bien avec un sujet malgré tout peu cinégénique.
Que dalle. Mann le traite à peu près comme n'importe quel autre film de série B. Le hacker gentil est un beau gosse, doté d'un physique aussi affûté que son esprit et il sait tout faire. Le pire étant que Mann à l'idée d'insister sur ce point via la scène du restaurant franchement ratée dans laquelle j'ai presque eu honte pour lui.
Bon, ça reste du cinéma, donc c'est pardonnable. Mais le reste est une succession de clichés de ses propres films : l'asiatique bonasse qui se fait baiser par notre hacker, les fusillades qui sont là pour faire fusillade, les latinos vilains, les hors bord, etc.
D'autre part, le film se perd dans sa première heure à tout expliquer. Les acronymes sont redondant, et chaque fois on a le droit à leurs définitions. On tombe parfois dans le ridicule.
Enfin, les mecs qui connaissent un peu l'informatique auront le sourire. Bien que chaque commande à l'écran existe réellement, c'est carrément malvenue : on s'en branle que le mec fasse une connexion SSH, qu'il modifie le autorun.inf de sa clé USB ou qu'il y a des commentaires dans le code.
J'aurais franchement préféré ne rien voir et que tout reste confus au profit de notre imagination. Les maigres scènes de coding dans The Social Network sont infiniment mieux réussies que tous ces passages ou le mec hack à tout va.
Malgré tout, ce ne sont pas ces détails qui rendent le film mauvais : c'est son scénario de série B, son rythme mou, sa façon de traiter le sujet, ses plans long et kitch où la camera se perd à suivre des bits qui se baladent dans les processeurs et leurs transistors, ses dialogues sorti de out of nowhere balancé à la gueule du spectateur, etc.
Bref, je crains que Mann soit un cinéaste désormais membre du club des has been (avec notre ami Ridley Scott et d'autres).
Créée
le 26 mars 2015
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