Optical Malady
Michael Mann affirme désormais clairement sa singularité, et par conséquent divise la critique de façon assez radicale. Les acquis à sa cause y décèlent la patte d’un auteur hors norme, se jouant du...
le 29 mai 2015
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M. Mann est un de mes réalisateurs préférés. Je n'ai pas besoin de me forcer, dès que je regarde un de ses films je me sens transporté dans une balade contemporaine et urbaine enivrante faite notamment de plans nocturne où la lumière et le grain de l'image créent une ambiance électrisante, bercée par une musique lancinante sans être envahissante.
Dans Black Hat, M. Mann reste dans la lignée de ce qu'il réalise depuis Heat, donc ceux qui n'auraient pas aimé les Ali, Collatéral, Miami Vice etc... ne devraient guère adhérer à ce film-ci. Par contre pour ceux qui aiment se perdre dans cet univers Mannien, vous pouvez y aller les yeux grands ouverts pour profiter pleinement de cette nouvelle balade au milieu des paysages bétonnés et vous aurez même le plaisir de découvrir cette fois un cadre essentiellement asiatique et non plus américain.
Concernant les acteurs, C. Hemsworth confirme après Rush qu'il a un vrai talent. Les autres seconds couteaux sont, comme à l'habitude avec ce réal', très réussis, quel que soit le camp. Ceci dit, comme dans les précédents films, ce sont tout de même les persos masculins qui sont les plus réussis, et ici le hacker burné a bien de la gueule.
Autre point fort, les scènes d'actions sont comme souvent avec Mann hyper stylées. C'est à la fois réaliste et pêchu, et l'issue est, plus qu'à l'accoutumée, implacable...
En effet le film suit tranquillement son cours, nous transportant d'un duel lointain et quasi immatériel vers un affrontement primitif, sauvage et brutal.
Dans la jungle, seul un lion peut être roi.
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Créée
le 3 mai 2015
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2 j'aime
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