Un biopic pour fans de boxe
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En regardant l'affiche du film, je me suis dit: "oh non, encore un biopic sur un boxeur parti de rien et qui va se faire détruire le portrait jusqu'à ce que sa femme le quitte et qu'il finisse par perdre tout ce qu'il aime tellement il est con, mais non parce qu'il va revenir et montrer aux spectateurs que c'est trop bien de gagner quand on se bat avec le coeur". (si si je me suis dit ça, parole)
Bon j'avoue ne pas avoir été déçu par le scénar qui est assez classique dans sa catégorie. On y retrouve les origines modestes du héro comme rocky, dont le nom figure d'ailleurs sur le peignoir de Duran en clin d'Oeil. On retrouve les amis parasites et l'essor suivi de la déchéance du boxeur embourgeoisé par l'argent et l'alcool.
La surprise, la véritable belle surprise de ce film réside dans le rôle de l'entraineur. C'est lui le véritable personnage central. Un homme capable de jouer sa vie pour voir se produire encore une fois la magie du ring. Un homme qui tel un artiste peut déceler la pureté de l'art dans l'objet du commun. De Niro encore une fois m'a époustouflé. Dès son entrée en scène, les épaules voutées avec un air un peu hagard et sa calvitie de septuagénaire fatigué, j'ai été conquis. Il nous porte tout au long du film, pour nous montrer ce qu'il y a de plus "noble" dans la boxe, au-delà de l'argent, de la gloire et de la célébrité. Le spectateur est ainsi accompagné par ce mentor magnifique dans les coulisses du sport business. L'Amérique n'est pas épargnée dans ce film et c'est ça qui nous donne envie de combattre aux cotés de Duran. Un pays au bord de la guerre, des populations pauvres et humiliées, des gringos arrogants et irresponsables, des politiciens pitoyables, tous les travers de la société américaine des 70s et 80s sont présentées crûment grâce à notre duo entraineur juif-boxeur hispano.
Un sacré duo de choc pour un film qui se laisse regarder malgré tout, pour peu qu'on en oublie les scène de combats. Le sujet n'était pas là.
Créée
le 23 nov. 2016
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