Un croisement entre  Un jour sans fin et Scream

Happy Birthisday, sortie en 2017, à étais Écrit et réalisé par le cinéaste Christopher B. Landon. Ce dernier est notamment connu pour ces travaux sur plusieurs épisodes de « Paranormal Activity », mais aussi pour l’œuvre cinématographique « Manuel de survie à l'apocalypse zombie ».

Nous suivons le parcours d'une étudiante condamnée à revivre perpétuellement la même journée d’anniversaire, à l’issue de laquelle, cerise sur le gâteau, elle se fait toujours massacrer de multiples manières. (même si au fil de ces dernières, elle devienne plus fade les unes que les autres) par un tueur masqué à l'effigie d'une tête de gamin psychologiquement instable.
Nous pouvons donc constater que le film pars sur un concept qui au premier abord peut avoir comme un sentiment de déjà vue, puisque en effet, l'histoire se déroule dans un campus (ce positionnant parmi une multitude du film d'horreur humoristique).

Même si, cette œuvre cinématographique ne brille pas pour son univers et ou sa cohérence, je n'y prends pas grande attention. Car en effet, le film apporte une morale. À travers l'image d'une héroïne prétentieuse et peu empathique (une vrai pouf). Sont parcours qui fait suite à la répétition de cette journée sans fin, mais aussi surtout à cause de ces morts qui se répètent entraîne une évolution psychologique de cette dernière (un petit clin d’œil à la même évolution que Bill Murray), qui la remettra en question sur le genre de personne qu'elle était (bien trop rapide contrairement au principal protagoniste « D'un jour sans fin »).

Mais au final, ses précédents facteurs peuvent sembler super flue contrairement au fait que Tree aurait dû comprendre, qu'elle est responsable de ce qui lui arrive. Mais au lieu d'en prendre conscience, elle élimine le tueur sans subir aucune conséquence qu'elle soit morale ou non. Qui est en opposition avec la vie réelle, puisque nous ne pouvons pas retirer la vie à autrui sans en subir les conséquences et ce même si cette dernière voulait tuer. Donc, en ce qui concerne cette histoire, la morale est incomplète voir trop « idéaliser ».

Un film agréable à voir, qui pour certains spectateurs peut très vite devenir un véritable plaisir coupable de vouloir le revoir.