Après une parenthèse Johnnie To pour le troisième opus, Happy Ghost revient pour un quatrième épisode réalisé principalement à nouveau par Clifton Ko, mais pas écrit par Raymond Wong.
Ici, le film est centré sur un groupe de jeunes hommes, les chanteurs du groupe Beyond aussi à la musique très réussie au demeurant, qui doit se dépatouiller d’une vengeance entre un guerrier et une femme insupportable. Au milieu, on retrouve bien évidemment le Scholar Pik encore plus maladroit que d’habitude et quelques jeunes filles habituées à ces films (Loletta Lee ou encore Charine Chan, qui étaient assez marquantes dans les derniers épisodes). On pense alors avoir retrouvé la magie du premier opus, tant la première heure est franchement réussie, avec un nombre de gags hilarants assez impressionnant et une lourdeur inhérente au genre, comme on l’avait adoré dans Kai Xin Gui. Raymond Wong est au top de sa forme, Pauline Yeung est un parfait contrepoint à l’humour déjanté du premier (encore plus sympathique qu’auparavant) et Charlie Cho est extrêmement over-the-top. Malheureusement, le film tombe dans l’hystérie totale dans sa dernière demi-heure, jusqu’à l’excès, quitte à même tomber dans le hors sujet, même avec le bon passage en animation réalisée par le touche-à-tout Tsui Hark, déjà présent dans le précédent.
Happy Ghost IV s’écrase totalement après s’être approché du premier pendant une heure. C’est très rageant, mais encourageant pour le reste de la franchise s’ils avaient su s’en tenir à ça.