Vous avez déjà vu un film avec du hard rock, des zombies maquillés en KISS, une vieille loup garou en fauteuil roulant, des nazis, des nains nazis et même un nain nazi qui se mange lui même tout le long ?
Car Hard Rock Zombies a réussi cet exploit, et il la réalité d’une main de maître.
Frôlant souvent le surréalisme par son enchaînement de scènes sans aucun sens, ses danses « sexy » de femmes zombies lancinantes et ses clips dignes des Feux de l’Amour, on se demande si on ne rêve pas quand on regarde cette pépite du 7e art.
Et puis dès qu’on nous montre Hitler nous faire un discours de guerre, caché sous une fausse identité depuis les années 40, on lâche prise. Mais on lâche prise dans le bon sens, on ne cherche plus de logique, de cohérence dans les scènes. On savoure tel un shot de crack l’enchaînement des actions qui nous sont montrées à l’écran.
Un nanar de haut vol, un nanar racé, une merveille. Mourir et se prétendre cinéphile sans avoir vu film, c’est avoir définitivement raté sa vie.