Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

On ne peut qu’être admiratif devant pareil film, l’un des + mythiques films de braquage des 90's.

C’est réellement avec Heat (1995) que Michael Mann (Manhunter - 1986 & Le Dernier des Mohicans - 1992) s’imposera aux yeux de tous. En mettant en scène l’un des plus mythiques films de braquage des années 90.


A la fois film choral et film de gangster, tous les ingrédients sont ici réunis pour nous tenir en haleine durant près de 3 heures. Il y dresse un impitoyable thriller, où le cinéaste prend le temps de nous présenter ses protagonistes. Tous y sont décortiqués (des gangsters en passant par les policiers) et c’est par ce biais que l’on se rend compte à quel point Vincent Hanna & Neil McCauley ont des similitudes.


Adapté de son propre téléfilm (L.A. Takedown - 1989) pour lequel Michael Mann en fait un remake quasi plan par plan. Il a su cette fois-ci, mettre à profit la crème des acteurs Hollywoodiens de l’époque en s’entourant d’une pléiade de stars à commencer par le tandem principal : les remarquables Al Pacino & Robert De Niro, suivi de près par Val Kilmer, Tom Sizemore, Ted Levine, William Fichtner, Ashley Judd, Jon Voight et dans une moindre importance : Natalie Portman & Danny Trejo. Du très beau monde pour un thriller brillant en tout point.


De la mise en scène (vigoureuse et implacable) maintenue par une tension palpable et des scènes d’action d’anthologie (la séquence du braquage, en passant par la guérilla urbaine ultra violente ou encore le majestueux final à l’aéroport).


Et quoi de mieux qu’une soundtrack mémorable pour magnifier cet incroyable ensemble ? De "Force Marker" de Brian Eno pour la guérilla urbaine à "God moving face over the water" de Moby pour le sensationnel et émouvant final (entre Hanna & McCauley).


On ne peut qu’être admiratif devant un pareil film, cet affrontement entre ces deux monstres sacrés du cinéma, magnifiant à la perfection son drama/polar de bout en bout (des scènes de dialogues qui disent long sur ses personnages à ses scènes d’action démesurément jouissives et dantesques).


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Film vu dans le cadre d’une thématique « Braquage »

Créée

le 26 mars 2020

Critique lue 247 fois

RENGER

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