Hellgate : le portillon rouillé de l'enfer

Dans Hellgate, y’a des Hell’s Angels si méchants qu’ils cassent des cendriers avec leurs dents.

Dans Hellgate, une jeune-fille meurt en se prenant trois pauvres briques sur la binette.

Dans Hellgate, le papa de la dite jeune-fille la ressuscite grâce à un cristal magique (oui oui) qui ramène les morts à la vie et produit de jolis rayons laser.

Dans Hellgate, y’a pas un acteur de potable, mais la palme revient à Josie, la jeune-fille ressuscitée qui, non contente d’avoir été choisie surement pour sa capacité à se cambrer démesurément (j’ai même songé à lui envoyer un dépliant sur la scoliose) réussit à regarder deux ou trois fois droit dans la caméra et nous expose la poitrine refaite la plus moche qu’il m’ai été donné de voir.

Dans Hellgate, il n’y a qu’un seul maquillage de mort-vivant à peu près réussi, les autres on a l’impression qu’ils portent des masques d’Halloween prêts à se faire la malle au premier mouvement brusque. Les effets spéciaux laser magique ne dépareilleraient pas dans un épisode des Power Rangers et faudrait m’expliquer ce déluge d’explosions (enfin gerbes d’étincelles, mais quand même) : une voiture qui se crashe, une explosion : ok. Une maison en bois qui s’écroule, une explosion : elle était construite en allumettes géantes la casbah ? (il y a peu de chances, vous l’admettrez).

Dans Hellgate, y’a des attaques de chauve-souris, de tortues, des poissons qui explosent, des grands blonds qui explosent leurs t-shirt… parce qu’il faut bien meubler un peu entre deux blagues foireuses de nos charmants protagonistes.

Dans hellgate vous apercevez l’ombre des cameramans.

Dans Hellgate, les couples font l’amour dans des positions qui anatomiquement ne permettent pas de faire l’amour (le fou rire du film)

Bref, Hellgate, c’est improbable, impayable voir, in-regardable selon les sensibilités de chacun. In-notable aussi, d’où le 5. Mais si vous êtes amateurs de nanars, ne loupez pas ça !