Résumé : Des jeunes pleurent le mystérieux suicide d'Adam qui était comme eux, obsédé par un jeu internet appelé Hellworld. Leur ancien ami Julien rejette le groupe car il n'a pas cessé de jouer alors que Adam était instable. Lorsqu'ils découvrent que Hellworld propose de gagner une invitation dans un manoir, ils se mettent en quête d'invitations en reprenant la partie. Chelsea réticente décide de rejoindre le groupe à la soirée où ils retrouvent aussi Julien, il prétend qu'il doit rencontrer une jeune fille connue sur internet. Ils sont reçus par le propriétaire, qui ouvre sa macabre collection, mais la nuit est longue avant de comprendre qu'ils sont dans une partie aux passerelles de l'enfer.

Histoire : Un film différent puisque les éléments-clefs de la série sont absents, le cube mystérieux a disparu, mais aussi les démons. L'épisode est expliqué par son réalisateur qui veut avant tout, fabriquer un film de divertissement pour le week-end. La fin est imposée pour préserver le concept et ravir les fans, puisqu'il s'agit du seul lien avec la saga. L'avis des fans de la série du coup parle davantage d'une plaisanterie qu'une suite aux précédents. Le film est tourné dans la foulée de l'épisode 7 à Bucarest, et comme le 7, il est relié à une histoire qui ne fait pas partie d'Hellraiser à la base. De nombreuses rumeurs infondées suggèrent que Clive Barker a travaillé sur le script, mais ce dernier volume de la décennie 2000, terminera la saga de façon médiocre.

Équipe : Les producteurs Ron Schmidt, Hellraiser 6,7,8, Dracula 1,2,3, Mimic 3, Black Snake Moan et Nick Phillips, Hellraiser 7, Dracula 2,3 et Mimic 3, la réalisation Rick Bota, Hellraiser 6,7. Musique de Lars Anderson et les effets de Jamison Scott Goei, connu pour Hellraiser 5,6,7,8, Cursed, La colline a des yeux. Basé sur les personnages de Clive Barker. Côté casting, Lance Henriksen alias Bishop dans Alien 2 avec 159 rôles, Kateryn Winnick connue pour Au service de satan, un des 1ers rôles de Henry Cavill, et toujours Doug Bradley.

Avis : Un film qui décevra les amateurs de sensations fortes, un raté pour clôturer la série, il s'agit d'un film d'adolescent grand retour fracassant de cette époque aux rachats de licences en vrac. Hellraiser n'échappe pas au carnage des soupes téléfilms, dont le succès repose sur le nom, sans prendre en compte le concept des précédents. Ce n'est pas nouveau, au contraire, mais dans ce cas précis le film sombre dans une dérision presque comique.

Critique : Le logo dimension films, et comme les 2 précédents un interlude, puis le long générique avec une ambiance religieuse, et le film commence d'une façon confuse avec un enterrement qui sera le fil conducteur de l'intrigue. Les dialogues et les personnages apparaissent sur des détails importants pour la suite. Le décor est propre pour une série B, tandis que le contexte s'engage dans l'intense scène du cercueil. Une transition de 2 ans retrouve les mêmes personnages malgré leurs âges déjà loin de l'adolescence. L’intrigue s'enfonce sur un campus d'étudiants qui ne tardent pas à entrer dans un jeu Internet, pour subitement se focaliser sur les jeunes qui arrivent au lieu de la soirée. L'ambiance festive ne sépare pas le groupe, jusqu'à trouver le seul adulte de l'affaire qui sert de lien à la série dans une démonstration de détails sordides.

On entre dans le sujet avec une visite morbide des lieux malsains, qui offrent le 2nd degré d'une discussion des jeunes aux liens évidents de la saga. La violence apparaît avec des indications et l'apparition du démon, tandis qu'une transition revient au groupe de jeunes qui profitent de la soirée. Une atmosphère cool sur les délires des jeunes amis, avec un personnage qui se démarque dans une chambre secrète aux effets violents, en suivant le principe, une scène calme et une scène violente. L'intrigue de plus en plus étrange continue sa réalisation façon clip, pour rejoindre le début qui poursuit les personnages avec la même logique en enchaînant hallucinations et horreurs. Le style du thriller semble confus en multipliant les victimes jusqu'à la scène fantastique de la bonne sœur qui laisse enfin arriver le cube.

L'action amorce les clarifications tandis que le massacre réduit le groupe, en accentuant la violence à l'apparition d'un superbe démon. Puis la réplique du film «tu te croyais dans un mauvais film d'horreur hein», tant ce nanar est tellement lourdingue. Le concept d'adolescents propose un flash au début, pour lancer le dénouement qui éclaircit l'aventure des survivants en continuant à tourner en rond sur d'insipides séquences des jeunes en détresse. Le film n'atteindra jamais le niveau de la série dans une ambiance de mauvais téléfilm, avec pour seul lien sur la saga, le cauchemar. Exploitant le début de l'étrange affaire pour regrouper les 2 survivants qui libèrent l'explication de la décevante issue. Le prélude intense arrive trop tard, dans ce film qui dès le départ use d'artifices bas de gamme.

> https://youtu.be/PDXNR4Iy5yU

Ma 1ère critique du film écrite en 2007 > Ce film est décevant, réalisé par le même que les épisodes 6 et 7, le 8ème épisode est résumé à la 57ème minute lorsque l'acteur principal dit "on se croirait dans un mauvais film d'horreur", en effet tous les ingrédients sont réunis, 5 ados qui d'ailleurs ont tous entre 25 et 30 ans, aucun rapport avec la série, sauf les 5 dernières minutes, et pas un seul élément Hellraiser non plus! Dans les 5 Ados la première à mourir est l'idiote, puis le noir, puis l'obsédé. Enfin c'est un bon film si vous avez 12 ans car il n'y a même pas de scènes violentes autres que celles sans raison! Un film Mauvais à part 2 cénobites superbes. Pinhead est appelé Paillenaid; j'en passe, sans Intérêt et vraiment bas de gamme.

Ma 2ème critique du film écrite en 2017 > Réalisé par Bota en numérique sphérique avec un budget minuscule, dédié vidéo. Monde infernal commence par des beaux décors avec une ambiance religieuse qui laisse arriver 5 ados accrocs à un jeu en ligne, alors qu’apparaît une 1ère scène choc. Une transition temporelle reprend 2 ans plus tard sur un campus universitaire où l'on retrouve les personnages dans une intrigue prévisible qui s'étire maladroitement. Un style de téléfilm reprend les détails sordides d'une sombre histoire qui n'a absolument aucun rapport avec la série. L'arrivée dans une fête ouvre un univers répétitif et réalisé comme un vidéoclip qui sombre dans la médiocrité, mais permet d'honorer l'épisode au rang du plus gros navet de la saga tellement c'est niais, puéril et résumé à la 57ème minute lorsque l'acteur principal dit, "on se croirait dans un mauvais film d'horreur".

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le 25 janv. 2023

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