Un couple emménage dans une maison. Alors qu'une goute de sang tombe sur le sol, l'ancien amant de la femme qui était aussi le frère de son actuel compagnon refait surface : il se trouvait en effet dans un monde parallèle où d'étranges créatures, les Cénobites, lui faisaient découvrir la souffrance et le plaisir.
Hellraiser est un film d'horreur tout à fait à part, et pas tout à fait un film d'horreur d'ailleurs. Car si, beaucoup de choses qui sont montrées sont horribles, ou du moins répugnantes, il ne fait pas peur, et ça ne semble pas être le but. Nous avons un rythme lent tout au long du film, avec la découverte du couple qui emménage dans la maison, les flashbacks qui nous montrent les moments d'intimité de la femme avec Frank, le frère. Puis la femme qui se transforme en serial killeuse pour donner le sang nécessaire à Frank pour sa régénération. Par l’intermédiaire de la fille que l'homme a eue d'un précédent mariage, on découvre la boite et son pouvoir d'ouvrir des portes entre les mondes, et on rencontre les Cénobites qui semblent être la trouvaille du film. Celui qui semble être leur chef, Pinhead, et qui est sur l'affiche, est devenu culte. On est finalement dans un univers qui rappelle celui de Cronenberg, à de nombreux moments, notamment en raison de la présence du répugnant. Cependant, le scénario est souvent maladroit, le tout manque de rythme, et les effets spéciaux, surtout à la fin, quand la fille fait disparaitre les Cénobites les uns après les autres, sont aussi ridicules que la mise en scène de cette partie du scénario.
À voir à l'occasion d'Halloween.