SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Hawksien quand les corps s’enivre de désir et de mystère, et l’impérieuse et belliqueuse coupe, quand on s’arrache, dépasse la situation en entendant se l’arroger. Le gros plan, c’est l’âme, le lieu du chancèlement, du doute, de la métaphysique rivettienne donc; s’y rendre vaut égarement, l’examen d’un travelling avant opacification douce, la netteté du geste. Rossellinien dans la mythique quête de l’indiciel, hawksien dans l’intellection au chevet du corps (phénoménologue de tous ces élans vers l’idée), langien dans la révolution, l’appréhension axée et sphérique du point de vue (ou mène ce languisse) tous ont leur révolutions, elles sont ces points ou le présent triomphe de son classicisme par l’équivoque. Travelling ou mouvement de caméra comme un rapport d’un sujet à la situation (on la pourfend par un travelling avant qui fait confluer, réduit aux tribulations) intéressement par un panoramique, comme un corps engagés vers, un corps désirant. Emanuelle Béart: L’un des premiers corps stigmatisés d’immortalisme (lacérées de chirurgies, hallucinée de jouvence) que l’eros de l’oeil magnanime divinise beige, laisse poindre icône. Lier le rêve moins par le raccord réveil (il y est point singé mais tellement abruptement dessiné qu’il se révèle une partie du doute qui s’immisce) mais par une forme qui diffuse l’étrange, l’ésotérique au corps étrangéisé. Le sex comme signe, parvient à la scansion du corps le plus profus (donc ce qui s’arrimera plus directement au mythe; il faut y inoculer la légende, l’abstraction, pour qu’il redevienne phénomène, devenir (donc entre ces corps qui s’écharpe presque au plus concret et les aspirations mythiques qui s’y logaient. Si chaque fois qu’elle dort « c’est comme un ordre » et que chaque coupe au noir s’apparente à une nuit, alors toute coupe (au noir) peut s’inféoder à la logique impérieuse de l’aberration; précis de montage quand ce qui revient, revient altier, différent et différant. Nécessité du concept ou dialectique vertueuse qu’entre le désir et la pulsion de mort anime vivant (concrètement) le passé, l’espéré,

L’interpénétration, moins que la supposée confusion (la question inintéressante de était-ce un rêve ou pas?) écume un principe, comment peuvent se joindre dans le concret, l’espace reconfiguré par l’élan, l’à venir ou le doute du revenu, un désir pur et un devenir pur enfin crystallisés.


Filmipe
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste (Re)découvert en 2025

Créée

le 9 juil. 2025

Critique lue 12 fois

Filmipe

Écrit par

Critique lue 12 fois

D'autres avis sur Histoire de Marie et Julien

Histoire de Marie et Julien

Histoire de Marie et Julien

le 1 sept. 2016

Union spirituelle

Lorsque deux êtres sont inexplicablement connectés, est-il nécessaire d'utiliser le corps comme médium émotionnel ? La puissance des mots ne dépasserait-elle pas celle du corps ? Un rapport sexuel ne...

Histoire de Marie et Julien

Histoire de Marie et Julien

le 9 juil. 2025

Critique de Histoire de Marie et Julien par Filmipe

Hawksien quand les corps s’enivre de désir et de mystère, et l’impérieuse et belliqueuse coupe, quand on s’arrache, dépasse la situation en entendant se l’arroger. Le gros plan, c’est l’âme, le lieu...

Histoire de Marie et Julien

Histoire de Marie et Julien

le 2 avr. 2023

nullité absollue, patétique

nul. film français bien pourrit ont suit un type qui fait le tour des bar puis rencontre une fille, des scènes de discutions bien banal et longues s'en suivent, autres scènes très rapide où il répare...

Du même critique

M. Pokora

M. Pokora

le 5 nov. 2020

Critique de l'album M.Pokora de Matt Pokora

Dès l’intro Saga 05 de son Magnum Opus M.Pokora, le chansonnier éponyme nous enjoint à pénétrer son univers mystique et explosif. Rythmé par de subtils « Matt Pokora » et « Bienvenue chez moi », cet...

Chronique d'Anna Magdalena Bach

Chronique d'Anna Magdalena Bach

le 29 oct. 2020

Critique de Chronique d'Anna Magdalena Bach par Filmipe

L’œuvre de Bach est de celles qui, empreintes d’une foi ardente et inébranlable, parviennent à interroger les athées, les agnostiques et autres déistes sur leur rapport au divin. Par ailleurs, le...

Annie Hall

Annie Hall

le 1 avr. 2020

Critique de Annie Hall de Filmipe

Œuvre largement autobiographique de l’auteur new yorkais, évoquant ses différentes relations, par le biais d’Annie Hall et de deux ex-femmes. Très libre dans la narration, qui brise avec subtilité le...