Les femmes seraient des machines
Il y a quelques années, je pensais que ce film ne cassait pas trois pattes à un canard, bien sûr, mais qu'en tant que film "cerveau en veille", il faisait l'affaire. C'est donc dans cette perspective, et avec ce souvenir, que je l'ai revu.
Mon dieu...
D'une part, le concept. Nous sommes dans une société tellement superficielle et sur ses gardes, que certains deviennent des experts en comportement féminin. Will Smith (que je n'arriverais jamais à détester), parlent des femmes comme un garagiste parlent des voitures. Non seulement c'est affligeant, mais en plus c'est détestable.
D'autre part, les dialogues. Mis à part deux ou trois scènes qui font presque sourire grâce à "Albert Brennaman", ils sont comme des lames de médiocrité et d'ennui qui nous transperseraient de partout. Mention spéciale à la scène où Eva Mendes parle de sa soeur qui a faillit mourir, où c'était horrible et où elle a beaucoup souffert et même qu'elle souffre encore un peu. Avec Will Smith qui, comme nous, est en train de s'endormir.
Un grand moment de torture. A éviter à tout prix.