Holy Motors par Sledgekind
C'était peut-être les sièges qui n'étaient pas confortables, les deux voisins de devant et leurs "hmmm" toutes les cinq secondes, la bière un peu tiède, la fatigue ?
C'est la première fois que je quitte la salle en milieu de séance. Je ne sais pas, j'ai loupé un truc ? Suis-je devenu complètement insensible au cinéma d'art et d'essai ? Est-ce que je n'ai pas compris le mystérieux sens caché ?
Non ! Dieu que c'était moche ! On parlera plus tard du fond mais face à des tartes pareilles on voudrait foutre le même voile qu'à Eva Mendes ! Ce n'est ni particulièrement bien filmé, ni bien joué, et il n'y a pas de scénario vu qu'il s'agit d'un film "à sketchs". Tiens, c'est pas drôle non plus. Ce film me dégoûte à tous les points, dire que je voulais aller voir Skyfall, ou le dernier Herzog. Ça m'apprendra, comment espérer un bon film français (RIP) après La guerre est déclarée ? Peut-être que ses effets se font sentir plus vite que prévu. C'est la panique, la grippe H1/N1, au secours, aaaah !
C'était quoi alors, un film sur le cinéma ? Ou un film sur le spectateur au cinéma ? Trois heures après je n'arrive toujours pas à me décider.
Putain, j'adore le cinéma.