Produit par Eli Roth et réalisé par Scott Spiegel en 2k sphérique avec un budget minuscule, Hostel Part III s'inscrit dans la continuité de la franchise, mais échoue à en capturer l'essence. Le film débute à Las Vegas, où une chambre d'hôtel devient le théâtre d'un piège douteux menant à un enterrement de vie de garçon. Avec un style académique violent et une intrigue qui alterne plusieurs histoires, le film donne l'impression d'un téléfilm bâclé, dépourvu de tension ou d'originalité.
Les événements relancent l'univers malsain de la série, mais de manière superficielle et répétitive. Les tortures immondes et la vulgarité omniprésente semblent exister uniquement pour choquer, sans apporter de profondeur narrative. Cette sorte d'ode au business de la violence, positionnée entre deux mondes, manque de subtilité et de réflexion. Les massacres violents s'enchaînent dans une succession de scènes grotesques, culminant dans un dénouement pseudo-moral qui ne parvient pas à sauver l'ensemble.
Hostel Part III s'avère être une œuvre absurde et sans intérêt, incapable d'exploiter le potentiel de son cadre à Las Vegas. La narration chaotique, les dialogues fades et les personnages caricaturaux achèvent de transformer cette suite en un film oubliable. Malgré quelques tentatives pour maintenir l'univers de la franchise, le résultat final est une production décevante qui ne laisse qu'un sentiment de frustration.
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