Un groupe d’amis doivent se rendre sur une mystérieuse île pour participer à une rave party. Sauf qu’une fois sur place, c’est avec une horde de zombies qu’ils vont avoir affaire…
Catalogué comme étant "le pire réalisateur" de sa génération (et de notre époque), Uwe Boll semble s’être fait une spécialité en réalisant de très mauvaises adaptations de jeux-vidéo (BoodRayne - 2005 ou encore Far Cry - 2008) plus rien ne semble l'arrêter. Très librement adapté du “rail shooter” de la saga vidéoludique éponyme éditée par Sega, House of the Dead (2003) enchaîne les erreurs comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. A aucun moment le film ne parvient à éveiller en nous un sursaut d’espoir, tout est brillamment raté de A à Z, la photo y est particulièrement abjecte, les ¾ du film se déroulent en pleine nuit mais l’ensemble est sur-éclairé à tel point que l’on y voit comme en plein jour. Côté mise en scène, le film essaye de péter plus haut que son cul et n’y parvient même pas, comme en témoignent ses ridicules bullet time façon Matrix (1999).
L'absence de budget se fait constamment ressentir (c’est à n’y rien comprendre, comment avec plus de 10M$ ils ont pu accoucher d’une telle merde ?), les décors en carton-pâte, les accessoires, les costumes et même les makeup effect font bas de gamme, digne d’un film de fin d’étude. Et n’espérez même pas vous rattraper avec les acteurs, aucun d’entre eux ne parvient à relever le niveau, c’est réellement le nivellement par le bas.
Un shoot'em up beauf et bourrin, réalisé par un tocard, dénué du moindre talent en dehors de nous chier dans les yeux. Pour la petite anecdote (mais on s’en serait bien passée), une suite en DTV verra le jour (House of the Dead 2 - 2006), mais mon p’tit doigt me dit qu’elle est aussi insignifiante que le film d’origine.
(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2023)
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●