Critique : Deuxième réalisation de Mike Cahill, après Another Earth son premier film semi contemplatif qui débordé de qualités mais n’était pas exempt de défauts, il signe son retour au cinéma avec l’incroyable I Origins.

En effet, I Origins est une œuvre incroyable par bien des aspects que ça soit technique, artistique ou émotionnel. En choisissant un casting solide Cahill s’assure du développement émotionnel qu’il souhaite, en mélangeant science exact et écriture poétique, le réalisateur aborde bien des sujets dans un seul long-métrage. En sortant de la projection, la question subsiste de savoir qu’elle était véritablement le sujet principal du film au vue de la maîtrise à se concentrer sur plusieurs aspects essentiels de façon synchrone.

En incorporant plusieurs romances, plusieurs quêtes scientifiques et plusieurs traitements modernes de la religion Cahill tente une approche audacieuse. Si bien qu’en son début I Origins peut paraître assez brouillon dans son développement mais il n’en n’est rien grâce à un traitement de ses sujets intelligents.

Gardant à peu de chose près le rythme que son précédent film, le tout est lent et étrange mais ne comporte aucun défaut tellement le voyage parait romanesque. Les relations humaines peuvent servir d’exemples tant les émotions sont travaillées et touchantes. Bien que l’obsession pour les yeux du personnage principal soit le connecteur de toutes idées, il fait plus référence d’excuse ici pour connecter tous ses sujets entre eux et ainsi créer un lien émouvant.

Surenchéri d’une photographie et d’une réalisation splendide, le long-métrage offre des scènes visuellement parfaites du a un étalonnage de l’image minutieux. Le tout sur une bande sonore qui n’offre pas de grands thèmes mais garde constamment une atmosphère pesante ou joyeuse selon les situations.

Menée d’une main d’artiste les différents acteurs offrent des performances impeccables en mélangeant intimité et désespoirs. Bien que tous les acteurs planent constamment sur des nuages talentueux, les deux vrais acteurs à se démarquer sont sans aucun doute Michael Pitt et Astrid Berges-Frisbey. Offrant une relation hypnotisante, le couple propose une prestation amoureuse digne des plus grands, une véritable leçon de jeu.

Pour résumé, I Origins est un retour gagnant pour Cahill, il créer un véritable chef d’œuvre qui brille par tous ses aspects, qu’ils soient artistiques, technique ou éblouissant.
KenshiMaster
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Top 10 des films en 2014

Créée

le 13 janv. 2015

Critique lue 1.8K fois

14 j'aime

2 commentaires

KenshiMaster

Écrit par

Critique lue 1.8K fois

14
2

D'autres avis sur I Origins

I Origins
guyness
3

Pompier, bon oeil

Il est probable que ceux qui me connaissent un tout petit peu mettent la sévérité de la note que j'ai attribué à I origins sur le compte d'un athéisme virulent, m'ayant empêché de discerner ses...

le 15 oct. 2015

56 j'aime

27

I Origins
SanFelice
6

Big Eyes

Voilà un film bien étrange et déroutant, et son étrangeté même constitue déjà une qualité rare. Le projet du cinéaste serait, si toutefois j'ai bien compris, de réconcilier science et...

le 5 févr. 2015

55 j'aime

10

I Origins
NonoDarko
8

Des rêves plein les yeux.

Another Earth était ma claque cinématographique de l'année 2011, dire que j'attendais impatiemment le prochain film de Mike Cahill est un doux euphémisme, surtout que sa comparse Brit Marling qui fut...

le 28 sept. 2014

49 j'aime

4

Du même critique

Kingsman - Services secrets
KenshiMaster
4

Teensman

Initialement prévu pour réaliser la suite de X-men Le commencement, Matthew Vaughn décida de laisser la place libre à Bryan Singer pour son Days Of Futur Past, et se lança ainsi dans un projet qui...

le 27 févr. 2015

10 j'aime

5

Les Gardiens de la galaxie
KenshiMaster
9

Star Wars by Marvel

Avant dernier film de la phase 2 de Marvel Studio, et toute nouvelle licence cinématographique pour la firme aux super-héros, "Les Gardiens de la Galaxie" très peu connu du grand public est l'opposé...

le 14 août 2014

8 j'aime