Les films d’horreurs et les religieux, c’est une grande histoire d’amour. Cecilia s’installe dans un couvent isolé de la campagne italienne qui recèle de terribles secrets. Alors c’était sympa, rien d’original mais c’était divertissant et visuellement réussi.
L’histoire reste assez classique dans son déroulement, on a l’habitude avec les films d’horreur. Mais il faut avouer que son dénouement est intéressant. C’est court, assez bien rythmé pour pas qu’on s’ennuie. Ça ne fait pas vraiment peur, c’est un film qui joue sur l’ambiance. Pas trop de jumpscares, même si quelques-uns sont placés ici et là. Ce film joue plutôt sur son atmosphère stressante, étrange et mystérieuse. Et ça fonctionne plutôt bien de ce côté-là, c’est très immersif. Le contexte religieux est bien amené. C’est dommage que certaines idées ne soient pas assez développées, on aurait pu aller bien plus loin. Il y a des scènes bien sanglantes, d’autres qui mettent mal à l’aise, de la violence visuelle plutôt maîtrisée. Bon, la partie finale n’est pas géniale, sauf la scène finale.
C’est plutôt côté réalisation que le film surprend. On a l’impression de regarder un film italien des années 1980/90, le grain à l’écran, la mise en scène, le fait qu’on sublime les décors du couvent qui sont superbes, certains plans iconiques, les costumes, il y a très peu d’effets spéciaux. Niveau son, beaucoup de moment silencieux, les musiques sont discrètes. Visuellement rien à dire.
Le casting est tout aussi bon. Sydney Sweeney est très convaincante, le reste du casting est plutôt bon. Le fait que la plupart des personnages parlent italiens renforce encore plus l’immersion.