Le film commence sur la route 66 aux Etats-Unis. Sonny (Dev Patel), accompagné de Muriel Donnelly (Maggie Smith) roule, au volant d’une décapotable, en direction de San Diego, pour rencontrer des investisseurs d’une chaîne hôtelière américaine. En effet, l’Indian Palace marchant bien, Sonny veut développer le concept. Il a jeté son dévolu sur un 2ème hôtel en ruine et cherche des capitaux pour lui permettre de mener à bien son projet. De retour à Jaipur, ils attendent l’arrivée du « client mystère » qui, après inspection, devra ou non valider leur projet. Sonny, entièrement concentré sur celui-ci, néglige la préparation de son prochain mariage avec Sunaina (Tina Desae). Evelyn (Judi Dench), ne travaille plus comme conseillère au centre d’appel mais, approchée par une entreprise européenne qui exporte des tissus indiens, elle est devenue acheteuse pour leur compte et est amenée à se déplacer. Lorsqu’un séduisant américain qui se présente sous le nom de Guy Chambers (Richard Gere) et dit vouloir écrire un livre, arrive à l’hôtel, Sonny, qui le prend pour l’inspecteur tant attendu, le traite royalement, négligeant la véritable inspectrice de la chaîne américaine.
Une suite à un film qui a été un succès est souvent décevante. Ce qui fait la force de ce 2ème opus, comme il avait été l’atout majeur du premier, c’est la personnalité de ses interprètes, à commencer par le formidable duo Judi Dench/Maggie Smith, mais aussi et surtout du jeune acteur anglais Dev Patel, toujours aussi déjanté et d’un activisme communicatif. Par ailleurs, tout en conservant la même problématique qui avait fait le succès du 1er film, le réalisateur a su renouveler les situations cocasses, sans tomber dans la répétition. Le seul reproche que je ferai à ce film est son côté « too much » qui culmine avec la scène du mariage. Heureusement que Dev Patel, avec son irrésistible énergie, lui insuffle le décalage nécessaire. J'avais adoré le premier Indian Palace et j'ai tout autant aimé le second. C'est toujours aussi drôle et frais et on ne voit pas du tout s’écouler les 2 h que dure le film. Personnellement, j’aurais bien signé pour une heure supplémentaire ! Si vous aimez l’ambiance British et l’Inde, vous serez servis.

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le 16 mai 2015

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Roland Comte

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