"Once Upon a Time in Nazi-occupied France" voici le titre du premier des cinq chapitres du film, qui aurait du être le titre original, or comme ce film s'appuie en grande partie du film Une poignée de salopards, Quentin Tarantino opta plutôt pour Inglourious Basterds.
France, 1944. Le lieutenant Aldo Raine part avec une poignée d'hommes habillés en civils en France pour... défoncer du nazi à coup de scalp, de couteau, de batte de baseball... Tous ces "bâtards" se font connaître auprès des allemands par leurs actes de barbarie, les corps mutilés, et les centaines de scalps, qu'ils laissent sur leur passage. Ils vont rencontrer sur leur chemin le sergent Hugo Stiglitz qui a tué 13 officiers nazis, il deviendra plus tard un des "bâtards", ainsi que Bridget Von Hammersmark une grande actrice allemande qui est du côté des anglais, et tous ce beau monde se donnera rendez-vous dans un bar qui se trouve au fin fond d'une cave pour monter un coup contre les allemands, seul problème... Cette cave est pleine de nazis!^^
Pendant ce temps du côté allemand, les préparatifs pour la diffusion en avant première du film La fierté du peuple (film réalisé par Eli Roth, ami de Tarantino) avancent. Et c'est alors que la jeune star de ce film Frédéric Zoller rencontre Shosanna Dreyfus, dernière rescapée de sa famille et propriétaire d'un modeste cinéma, et en tombe amoureux. Alors il va convaincre Goebbels dont il est la coqueluche de faire la première dans le cinéma de Shosanna, qui est certes plus petit que celui prévu, mais de ce fait plus intimiste. Et sur ces mots, la première à donc lieu dans le cinéma de Shosanna Dreyfus avec tous le gratin nazi. L'objectif des "bâtards" et de Shosanna Dreyfus... faire sauter le panier!
L'on prend son pied à voir des juifs, des amérindiens, des opposants politique rendre la monnaie de sa pièce à Hitler et sa bande de Nazis. Un des films les plus jubilatoire de Tarantino, qui se permet de réécrire l'histoire, car ses personnages sont maître de leur destin !
Habitué du festival de Cannes, nous retrouvons bien évidemment Inglourious Basterds en compétition officielle, qui obtiendra le prix d'interprétation masculine pour Christoph Waltz et son talent incontestable. Car il faut savoir que Quentin Tarantino n'aurait pas fait le film s'il n'avait pas trouvé un acteur avec cet aspect essentiel du personnage, Hanz Landa, son génie pour les langues. Un des aspects "génialissime" du film, est que chaque acteur parle dans la langue dont il représente le pays, même la différence entre le langage anglais et américains est marqué, et ça c'est vraiment bon.
Contrairement à bon nombre de réalisateurs, Tarantino n'a pas choisi de réduire son film après l'avoir présenté à Cannes, mais il a décidé de le rallonger de quelques scènes supplémentaires.
Ce film de guerre tourné façon western spaghetti, ne date pas d'hier. Le réalisateur à commencé l'écriture de ce film plus de dix ans avant de le mettre sur pellicule. Enfin, je finirais sur le fait que ce film est son septième et que contrairement à Death Proof, il a reçu les louanges de la presse, un film à voir en somme.