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Comme annoncé lors de la découverte de "INLAND EMPIRE" à la Mostra de Venise, Lynch a franchi une nouvelle étape dans sa démarche, tentant d'aller au delà de "Mulholland Drive", vers un cinéma purement sensoriel et mental, délivré des contingences du scénario comme de la plupart des codes habituels. De fait, "INLAND EMPIRE" tient beaucoup plus de l'installation d'Art Moderne, et aurait sa place à Beaubourg, au milieu des oeuvres d'avant-garde les plus pertinentes. S'il avait voulu faire un "vrai" film, Lynch aurait pu garder 2 heures sur les 3 que dure "INLAND EMPIRE" et relier, même lâchement, les fils de son magnifique sujet exposé pendant la première demi-heure : honnêtement, tout le monde aurait été ravi, et aurait crié au chef d'oeuvre... Dans l'état, on a droit à un long chaos tantôt sidérant, à la fois sublime et terrifiant, tantôt fastidieux : mais avouons-le, le monde a plus besoin de ce type d'expériences extrêmes que d'un nouveau chef d'oeuvre incontournable. Merci, Mr. Lynch ! [Critique écrite en 2007]
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Créée
le 21 août 2014
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