If I ain't got my real folk guitar, I got the blues.

Avertissement.


Bonjour, bonsoir.


Récemment des membres du site m'ont fait remarquer que mon utilisation de Sens Critique ne leur convenait pas pleinement. J'ai pourtant bien expliqué ma façon de fonctionner dans ma présentation, mais pas tout le monde lis ma présentation avant de lire mes critiques. Pour vous, pour toi, pour les nouveaux, pour ceux qui ne sont pas encore parmi mes abonnés, pour les gens arrivés là par hasard, voilà mon avertissement : dans mes critiques je raconte ma vie et je raconte le film.


Grille de notation: 2 ou 3: pas la peine de se déplacer. 4 ou 5 : à la rigueur. 6 ou 7 : à voir. 8 ou 9 : à voir absolument.


Ceci sera copié et collé sur certaines de mes critiques jusqu'à ce que j'en ai assez. Bonne lecture, lâche un pouce haut!


-


Doux et gris.


J'aimerais te murmurer ma critique au creux de l'oreille, te souffler la douceur de la lumière, t'expliquer la grisaille, te dire le froid, te raconter l'hiver.
Te conter le plaisir que l'on peut éprouver en s'asseyant pour regarder un film simple.
Te chanter les louanges d'un cinéma qui n'a pas besoin d'esbroufe, qui se contente d'être. Le spectaculaire, de la poudre aux yeux.
Nul besoin d'artifice pour conter une histoire, nul besoin d'aller dans l'espace pour faire croire que l'on renouvelle un genre, que le tour de force technique peut supplanter le reste.
Je voudrais le silence, enfin, et puis le vent.
Parce qu'il y a de place comprends tu? Parce que c'est de la matière.
Si le froid nous glace, sans manteau, rentrons dans ce bar et écoutons une voix chaude. Et des mains qui courent sur un manche.
Une cigarette, un café.
La beauté réside dans ce savoureux mélange de maitrise de la forme et d'un fond qui ne délivre aucune vérité subtile, cachée, mais qui se construit avec des dialogues qu'on a su pimenter parfois, pour donner aux spectateurs l'occasion de rire.
Où l'on goûte à la beauté d'Oscar Isaac, flagrante face à la fadeur de Carey Mulligan, qui vous rappellera peut être K. Holmes et qui vous fera vous demander "pourquoi m'arrive t il de trouver mignonne ces femmes quelconques?".
Ce film est indéniablement réussi, plaisant, et qu'il est agréable de suivre un récit simple, juste simple. Pas de manières, pas de prétention. Juste fais le.
Merci.


D'où j'écris.


Qu'il est tout aussi doux de sortir d'un cinéma et d'aller parler autour d'une bière. Que ce sud se révèle enfin, et que j'implore le soleil de revenir, vite. Qu'il me tarde de me fendre la gueule autour d'un gueuleton où nous serions alors tous à table, où nous échangerions banalités, avis ciné, découvertes musicales, gossiperions sur quelques membres du site, où nous aurions le temps, entre bavards de bavarder des heures. Où d'autres que moi pourraient à leur tour voir leur langue fourcher et avouer quelques lacunes spectaculaires.
Oui mes amis, ici connectés et là que j'ai rencontré dans la vraie vie, qui est cool parfois, oui mes amies, j'attends ce jour avec toujours plus d'impatience car à chaque nouvelle rencontre, ici dans le sud, dans les alentours de ma ville bien crasse, à la réputation qui n'est plus à faire, je suis un peu plus heureux de pouvoir déconner et échanger de vive voix.
Pour ceux qui étaient là au début, pour ceux qui n'ont pas pu venir, pour ceux qui sont venus : damn, on remet ça!


xoxo.

Kenshin
6
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Créée

le 7 nov. 2013

Modifiée

le 7 nov. 2013

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Kenshin

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