Steven Seagal Vs Yakuza dissidents qui s'associent avec les triades
Depuis 2002 et Half Past Dead, le pauvre Steven Seagal s’est retrouvé cantonné à diffuser ses films à 15 millions de dollars en Direct-To-Video et donc qu’ils tombent vite dans l’oubli.
S’il n’y avait aucun réel problème à cela au vu de leur qualité toute relative, le fan moyen du cachalot aïkidoka attendait quand même avec impatience le retour en forme de son idole. Premier film du clippeur britannique mink, Into The Sun est un véritable rayon de soleil (no pun intended) dans la filmographique devenue moribonde de Steven Seagal. Bien qu’il soit loin d’être un excellent film, Into the Sun est un polar honnête de seconde zone, à la réalisation efficace (avec quelques séquences remarquables, qui ne sont d’ailleurs pas forcément des scènes d’action) et avec des combats frénétiques et bien plus sauvages que sur les précédents films avec Steven Seagal, quitte à en devenir presque sanglants. Steven Seagal, justement, est plutôt bon ici, trop heureux de pouvoir donner à son pays d’adoption un film entier. On y retrouve William Atherton, Takao Ohsawa, Juliette Marquis et, cerise sur le gâteau, Chiaki Kuriyama avec plaisir, le tout avec un score sympathique de Stanley Clarke. Pour un thriller en DTV, c’est vraiment remarquable.
Bien sûr, Into the Sun n’est pas parfait et manque parfois de clarté, mais voir un tel niveau dans le marasme qu’était devenu la carrière de Steven Seagal ne peut qu’être admirable.