le 29 oct. 2014
Œdipe adipeux.
Voir J’ai tué à ma mère après Mommy a tout de retour aux sources et d’un voyage dans le temps qui, s’il semble bref puisque le film n’a que 5 ans, est en réalité bien ample au regard de la carrière...
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C'est choqué que l'on retire le Blu ray de ''J'ai tué ma mère''. Choqué parce que l'on ne peut pas restais indifférent au premier film du québécois Xavier Dolan, qui avais 19 ans à l'époque du tournage.
Le film est d'une intensité tel qu'on ne peut pas le lâcher. Entre rage de fils envers sa mère, amour des deux garçons et amitié naissante d'un élève et sa professeur. On a d'ailleurs du mal au départ à comprendre pourquoi Hubert Minel (joué par Xavier Dolan) haï à se point sa mère (joué par Anne Dorval).
Au fil du film, nous comprendrons que la relation mère/fils qu'ils entretiennent est bien plus complexe qu'il n'y paraît, Hubert qui dit, lui même, aimer sa mère et elle lui répondant, s'il venait à mourir aujourd'hui, qu'elle ''mourrait demain''.
Au fil du film, nous comprendrons que la relation mère/fils qu'ils entretiennent est bien plus complexe qu'il n'y paraît, Hubert qui dit, lui même, aimer sa mère et elle lui répondant, s'il venait à mourir aujourd'hui, qu'elle ''mourrait demain''.
Le choc est double lorsque les parents annonce à leur fils qu'ils l'ont inscrits dans un pensionnat, punition ultime, le privant donc des personnes qu'il aiment (y compris Antonin, son ''chum'', joué par François Arnaud).
L'autre bon point du film est sa réalisation. Xavier Dolan nous prouve pour la première fois qu'il est au même niveau des autres grands réalisateurs (si ce n'est pas le plus grand réalisateur québécois). Il joue avec les images entre couleurs, plans, etc...
Ce film est à lui seul la preuve que le cinéma québécois/canadien est une fleur en pleine croissance.
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Créée
le 7 mai 2015
Critique lue 285 fois
le 29 oct. 2014
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