A la même époque que ce film, Darry Cowl a tourné un paquet de nanars avec ses potes Poiret et Serrault ou Francis Blanche. Il décide de mettre en scène lui-même "Jaloux comme un tigre" avec ses camarades dans une brève participation. Le résultat n'est pas très probant malgré l'attachement qu'on peut porter au personnage farfelu de Darry Cowl.
Le problème du film, en premier lieu, c'est l'indigence de son sujet. Darry Cowl y incarne un mari jaloux qui empêche tout homme de fréquenter sa femme, plus particulièrement leur employeur commun joué par Michel Serrault.
Il n'y a pas d'intrigue, le film est constituée d'une succession assez abrutissante de moments burlesques généralement sots ou puérils. Darry Cowl, même lorsqu'il imagine des gags plus élaborés ou de meilleure qualité, les torpille par une réalisation complètement foutraque. Il s'accorde une totale liberté dans la réalisation, au point que ça tourne au n'importe quoi. Indépendamment de ce qu'on peut penser de l'inspiration comique de Darry Cowl, il manque à son film une nécessaire colonne vertébrale et des personnages avec un minimum d'épaisseur.