Un tas d'élucubrations, point.

J'avoue en avoir sacrément ras le cul de me retrouver à devoir subir la vie de merde de personnages insignifiants. Là c'était beaucoup trop...à un niveau proche de l'auto mutilation. Qu'on joue sur l'ennui pour transmettre quelque chose je veux bien à la limite mais infliger un pseudo récit philosophique et intimiste avec des acteurs qui se font chier comme jamais, ça non.

On pourrait penser automatiquement qu'un film terriblement ennuyant est une œuvre où il ne se passe rien. Ici ce n'est pas le cas. Il se passe des tas de choses, seulement on ne comprend rien. Ou bien s'il on comprend l'intrigue c'est davantage parce qu'on extrapole, histoire de ne pas se prendre en pleine face l'arrogance du truc.

Jamsil est à la fois un quartier de Séoul comme une pièce où l'on s'occupe des vers à soie. C'est précisé en préambule. Ça ne sert à rien, je ne vois aucun rapport à l'histoire. Elle est la suivante : suite à l'échec de son concours ainsi que de son couple Mihee se met à partir littéralement en sucettes. La décompensation psychotique n'est pas bien loin m'est avis. Sans savoir pourquoi, notre héroïne se met à sonner à la porte d'une inconnue, de 20 ans son aînée, pour lui dire qu'elles étaient meilleures amies au lycée. La suite est encore plus étrange croyez moi.

À la limite ce n'est pas tant le fait que le film soit compliqué pour rien qui me dérange, ce que j'exècre c'est de donner l'impression de faire n'importe quoi donnant à la trame des allures de gros bordel, de chaos tout bonnement.

Pour les plus patients, la finalité du film vient délivrer le spectateur de quelques questionnements ; l'idée du contact perdu, des vies qui évoluent et ne se ressemblent plus etc. Ce n'est pas du tout intéressant. Dans l'ensemble un énorme ratage...ou alors il faudra m'expliquer la saveur d'un bloc de tofu.