Chair à canon
Les frères Coen vous manquent et tout est dépeuplé. Personne d'autre ne sait comme eux dépeindre l'Amérique profonde dans son grotesque touchant. Ici, la mécanique se grippe sévèrement en cruauté...
le 27 juil. 2025
11 j'aime
5
Jay Kelly/George Clooney, le parallèle est transparent. Ce n'est pas le beau gosse d'Urgence, ni l'héritier engagé de Redford. C'est l'imposteur. Celui qui a bâti son succès sur le sacrifice des autres. La coquille vide. Un être perclus de remords, de dégoût de lui-même, cherchant désespérément à se reconnecter aux autres pour trouver un peu de substance. Traqué par son image, figé dans son icône, mais trouvant à travers ses rôles, enfin, un peu de ce Soi qui lui échappe tant. Film éminemment personnel, réalisé par un autre. Encore un faux-semblant. Brillant.
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hier
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