Du Pierre Richard dans le texte.
C'est parfois désopilant, avec certaines scènes devenues classiques.
Ce fils de grand patron qui ne veut faire qu'une chose, sauver ses petits gars.
Il se trouve que son père de patron, le formidable Bernard Blier vend en plus des armes.
Alors entre les scènes du commissariat, avec Jacques Tornade et Daniel Prevost sont des pures moments de délire.
Et la venue à chaque fois de Pierre Gastié-Leroy est là aussi à la fois drôle mais extrêmement caustique, car Pierre Richard n'oublie pas à travers son humour bien à lui, de dénoncer.
Bernard Blier est désespéré d'avoir un fils qui ne pense qu'au social.
Pierre Richard s'en donne à cœur joie, et c'est toujours un grand plaisir de retrouver celui qui fut un grand blond, un grand clown, et qui est surtout un immense acteur.
Il serait d'ailleurs amusant de voir ce film en 2025 avec tout ses piques sur une société qui en 1973 était la même, et 50 ans après la guerre entre le social et le patronat reste lui aussi le même.
De temps en temps j'aime regarder les comédies de Pierre Richard car en plus d'être un clown sans limite, ses dialogues et jeu de mots sont eux aussi des délices.
Le plaisir aussi de retrouver les frères ennemis dans une passe d'arme dans l'administration française à déguster aux petits oignons ou Pierre Repp, et oui c'est sopible.
Alors oui je réitère,
le cinéma de Pierre Richard est un cinéma sans vulgarité, mais qui traite avec les maux de l'époque ceux que l'on retrouve en 2025.
La vente d'armes version Pierre Richard est heureusement inoffensive mais subtilement corrosive.
Une comédie en somme à la Pierre Richard avec sa folie bien communicative.
Même le slogan de Pierre Gastié-Leroy est d'époque (malheureusement)
Faites la guerre pas l'amour.