le 4 avr. 2023
Théâtre de comédiens
Je ne comprends pas du tout l'engouement autour de ce film qui réussit l'exploit d'être très contradictoire entre son propos et la manière dont il est mis en scène. Je verrai toujours vos visages a...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Les pécheurs en face des victimes du pécher.
Une confrontation, pour que les doléances et les pardons s'entrechoquent.
Les victimes marquées des stigmates du crime de leur agresseur,
cherche un moyen de refermer les plaies injustement commissent par ces derniers,
et les pécheurs cherchent une rédemption, une libération, exprimée un pardon vrai ou très souvent mensonger.
Un concept des plus séduisant, pouvant explorer les soubassements de la société et de ces individus.
Une incision au scalpel analytique sur un système qui nous endoctrine dans des règles, pour former une norme et condamne ce qu'elle appelle la déviance pour notre sécurité.
Le fond pourrait être intéressant, mais la forme remplit le tout d'une superficialité grotesque,
ou l'on Troque le vraie et le crue pour une moralité enfantine,
ou l'on s'arrête a punir l'enfant qui dit des insanités, en lui tapant sur les doigts avec comme justification parce que c'est mal.
Le film tourne dans un schéma cyclique de causalité conséquence.
Qu'une action hors la loi fait forcément du mal aux autres, et fait des victimes.
Et parfois les détruit en leur enlevant la vie sans leur donner la mort.
Les victimes se victimisent, les agresseurs font de même essayent de justifier leur action
par le manque de choix, du fait de leurs milieux sociaux
Comme un fatalisme qui donne le droit d'outrepasser les règles de notre société du vivre-ensemble
Point positif :
L'histoire d'Adèle est néanmoins assez intéressante brisée par celle d'un frère au penchant déviant.
Victime et accuser par certains de coupable d'avoir aussi brisé la vie d'un autre.
Elle cherche à refermer les pages de ce livre, entendre les réponses de celui pour qui elle a ressenti tant d'amour et de haine,
pour enfin pouvoir en commencer un nouveau.
Clore ce dernier acte, avec une dernière confrontation, une dernière guerre pour obtenir la paix.
Le bilan du film est mitigée, tout n'est pas a jeter, mais le ton moraliste pompeux d'un instit scolaire plombe l'ensemble.
Surtout pour donner un résultat dont la forme est assez mal écrit.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Cinéma 2023 et Film vu avec 7 de moyenne et plus
Créée
le 27 avr. 2023
Critique lue 102 fois
le 4 avr. 2023
Je ne comprends pas du tout l'engouement autour de ce film qui réussit l'exploit d'être très contradictoire entre son propos et la manière dont il est mis en scène. Je verrai toujours vos visages a...
le 30 mars 2023
Jeanne Herry, la réalisatrice de l'excellent film Pupille (2018), nous propose ici un long métrage très intéressant sur le thème original de la justice restaurative, reprenant 3 de ses acteurs...
le 31 mars 2023
Je suis obligé de reconnaître, qu'avant la sortie du film, j'ignorais totalement que ce qui est appelé "justice restaurative" existait. Jeanne Herry, avec Je verrai toujours vos visages, a le mérite...
le 11 déc. 2023
Ce second volet ne parvient guère à égaler l'excellence du précédent. Le rythme vacille, les événements se succèdent de manière incohérente. Bien que le spectacle conserve un attrait certain,...
le 27 janv. 2024
D'une humeur réservée, sans grande excitation à l'idée de visionner un énième opus consacré à ces créatures assoiffées de sang, que l'on nomme vampire, mes attentes envers "en attendant la nuit"...
le 26 janv. 2024
Loin d'un scénario singulier, déflorant un sujet jusqu'alors vierge, Amelia's children s'inscrit dans la ligné des films du genre fait et refait.Il traite d'une problématique que tout le monde fini...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique