Le film se paie une réputation catastrophique et pourtant, le résultat est décevant : A la poursuite de Jean-Marc est juste nul. Sortie des habituelles saillies vulgaires et incessantes de la bestiole, cette comédie est des plus lisses et inoffensives, presque enfantine, dégageant un mood 70's avec son décor de province rurale (il n'y a aucune scène de ville) où l'on s'attend à ce que surgisse un caméo du fantôme de Jean Lefebvre. Faut voir la scène du train, datée au possible, et cette histoire de mariage contrarié entre un prolo et une grande bourgeoise que tout sépare (à raison, tant jamais on n'y croit). Alors évidemment, le film n'est pas drôle. On sent toutes les blagues arriver et pourtant, on est quand même surpris qu'elles arrivent. Si certaines pourraient éventuellement faire esquisser un sourire, elles sont toujours désamorcées par une totale absence de tempo comique.
Le scénario n'est pas immédiatement clair afin de savoir si Jean-Marc est censé être un vrai singe ou une peluche, par contre, il est plus évident que Jeff Panacloc n'est pas un vrai acteur : qu'il joue mal, le bougre ! On comprend qu'il se planque habituellement derrière sa ventriloquie. Plus triste est la présence à la dérive d'une partie du cast de Bernie (Nicolas Marié et Patrick Ligardes en compétition cabotinage, et plus désolant encore, Claude Perron). On notera aussi la présence de Pef dans un second de rôle de flic systématiquement empêché d'agir par sa partenaire qui lui serine qu'il est à la retraite dans 5 ans. Un message caché ?