Bienvenue dans la 4e dimension, on a des sushis !

"Je l'achète ou je ne l'achètes pas ?", c'est un peu la question que je me suis posé alors que j'étais simplement venu pour acheter le dernier numéro du magazine Mad Movies. Parfois, ils proposent une version avec un dévédé bonus pour quelques piécettes supplémentaires et souvent, c'est soit bien mauvais, soit pas très bon mais jamais décevant.
Alors, bon, poussé par la curiosité et alléché par le titre (l'un des meilleurs du cinéma, osons le dire !), pof, j'essaie.


C'est un peu comme une claque dans la gueule mais que j'ai du prendre avant de mettre le dévédé dans le lecteur même si c'était pendant.
Ce film est farfelu, deux amis, une sauce soja en guise de drogue à la mode et ça y est, vous pouvez voir ailleurs, à côté et même dans les coins, ça a beaucoup d'accent de teen-movie et on sent même que "Eh Mec, elle est où ma caisse ?" est en train de se dérouler dans la ville d'à côté, et c'est tout à fait cet esprit.
Sous des dehors totalement idiot, Don coscarelli joue avec tous les thèmes de la science-fiction et de l'horreur, du boogie man à la menace venue d'ailleurs, en amenant toujours au premier plan le voyage interdimensionnel qu'il mélange avec les effets de substances illicites, en résulte une substance psychédélique étrangement maîtrisé où chaque mystère est une découverte et vice versa.
Jamais le film ne s'égare et pourtant nous sommes toujours un peu perdu dans cet univers totalement fou diablement bien rythmé.
John dies at the end n'a pas la prétention d'être autre chose qu'une excellente comédie qui joue souvent de finesse avec des arguments parfois grossiers, qui assume totalement ses effets kitschs et qui se permet d'être inventive et surprenante.
Et même si un élément du film m'a un peu perturbé (un effet spécial final soit pas suffisamment craignos, soit trop mal foutu), j'ai pourtant bien mangé cette claque et John dies at the end est entré dans mon coeur pour sa merveilleuse modestie et sa fabuleuse ingéniosité.
Enfin bref, c'est n'importe quoi et c'est génial !

Yoann_O_Bedlam
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 Films, Hé ! Mais j'connaissais pas ça ! Des OFNIS pas si populaire et pourtant. et Les meilleures comédies horrifiques

Créée

le 18 mai 2015

Critique lue 154 fois

Yoann O'Bedlam

Écrit par

Critique lue 154 fois

D'autres avis sur John Dies at the End

John Dies at the End
BaNDiNi
7

La sauce soja, ce mal absolu

Le film d'ouverture du Paris International Fantastic Film Festival 2012 est un gros WTF du réal de Bubba Ho-tep. Je n'ai strictement rien capté de l'intrigue, acadabrantesque et prétexte à toutes...

le 17 nov. 2012

13 j'aime

2

John Dies at the End
Fatpooper
7

Que la sauce soit avec toi !

Voilà un film complètement barré qui rappelle un peu quelques productions des années 80-90, avec une narration chaotique, des idées folles et beaucoup d'audace. Le genre de films qui ne se vendra...

le 15 août 2014

9 j'aime

2

John Dies at the End
EloFreddy
6

Délire sous LSD ou bad trip ?

On peut dire que le PIFFF commence bien avec ce film d'ouverture complètement décalé et délirant. Pas de superflu ou de présentation trop longue, on rentre très vite dans le sujet avec cette fameuse...

le 18 nov. 2012

7 j'aime

Du même critique

Le Tambour
Yoann_O_Bedlam
5

Un tambour qui cogne dur.

Décidément, je ne parviendrais sans doute pas à noter ce film. Si je m'écoutais, il aurait droit à un médiocre 2 ou 3 mais c'est bien parce que je l'ai trouvé insupportable... attention, pas...

le 30 mars 2015

15 j'aime

3

Star Trek : Picard
Yoann_O_Bedlam
4

Admirable Jean-Luc Picargh.

Bon, ça ne démarre pas top ouf mais les premiers pas dans la nouvelle arrivée de l'univers Star Trek se fond et colle à la nouvelle image modernisée, démarche entamée avec Star Trek Discovery, dans...

le 24 mai 2020

10 j'aime

Hérédité
Yoann_O_Bedlam
4

Hérédité des clichés du film d'horreur

Hérédité débarque et déboule comme LE film d'horreur à ne pas rater à l'orée de l'été, plan marketing ficelé, des retours dithyrambiques et au final, je n'en connaissais que son affiche plutôt...

le 18 juin 2018

6 j'aime

1