Relatant une histoire qui fait penser à The Mechanic, voir à son remake récent, John Wick y couple une esthétique rétro, le tout mélangé avec des criminels russes. Les cascades sont au point mais sans plus; il y a de l'humour et la présence de Lance Reddick et Ian McShane est la bienvenue. Le tout se regarde sans plus d'émotions que cela passé la première demi-heure, plus prometteuse que le plat finalement servi. Car si Keanu Reeves est sympathique il n'est toujours pas convaincant, notamment lors des scènes d'actions, surtout sans les effets spéciaux de 47 Ronins ou Matrix pour l'aider. Au passage les aficionados de ce dernier film apprécieront l'apparition de Randall Duk Kim, le maître des clefs dans la trilogie des Wachowski. Un film mi-cuit au final.
A noter qu'un film dans le même domaine est sorti en même temps, The November Man. C'est la mode apparemment.