avalanche de bons sentiments et de leçons de morales

Il y a un peu moins d'un an (en octobre dernier), sortait sur nos écrans, dans l'indifférence la plus totale et en sortie technique (comme c'est à nouveau le cas cette fois-ci), Le Journal d'un dégonflé (2010) de Thor Freudenthal, l'adaptation cinématographique des romans illustrés de Jeff Kinney. Suite au succès rencontré par cette première adaptation (aux Etats-Unis essentiellement), très rapidement une suite a vue le jour, réalisée cette fois-ci par David Bowers et intitulée Le Journal d'un dégonflé : Rodrick fait sa loi (2011). Au programme de cette suite, on retrouve l'intégralité des acteurs présent dans le précédent opus, sauf la mignonne Chloe Moretz (qui faisait office de guest-star), qui laisse sa place à Peyton List. L'intrigue en elle-même s'avère bien plus intéressante à suivre tout au long de ses 90 minutes, avec une bonne dose de gags enfantins, régressif et drôle une fois sur deux. Une comédie familiale a réserver en priorité aux enfants et adolescents de moins de 16 ans, si le premier volet était une déception pure et simple, ce second opus se laisse regarder sans trop de difficulté, encore faut-il pouvoir supporter cette avalanche de bons sentiments et de leçons de morales sur l'entente entre frères (cela en devient vite écœurant).

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