Jungle Jack 3 tente de relancer la saga initiée avec le désolant Jungle Jack en 1993. Malheureusement, cette suite ne parvient pas à dépasser les erreurs des précédents volets. L’intrigue reprend exactement le même schéma : le héros, Jack (ou Hugo, ou Jumbo, selon les versions) se retrouve kidnappé une fois encore.
La seule évolution notable de cet opus réside dans l’adoption de l’animation 3D. Ce changement apporte une certaine modernité à l’esthétique du film, et elle est correctement exécutée. Les plus jeunes spectateurs pourraient être attirés par la palette de couleurs vive.
Le scénario est une copie conforme des deux précédents films, ressassant la même intrigue de kidnapping avec une évidente absence de renouvellement ou d’ambition narrative. Les personnages manquent d’évolution, et la confusion autour du nom de Jungle Jack souligne à quel point les français n’accordent aucune importance à la cohésion de cette franchise. 
La transition vers la 3D, bien que techniquement acceptable, est totalement dénuée d’identité visuelle.
Enfin, le doublage français, proposé par Amazon Prime Vidéo, s’avère d’une paresse flagrante, affaiblissant encore davantage l’expérience globale. Le personnage du petit chiot qui ne cesse de répéter "Maman" nous tape sur les nerfs. Les chansons ne sont pas traduites en français (pas même en anglais).
Avec Jungle Jack 3, la franchise confirme son incapacité à se réinventer. Malgré une réalisation technique convenable en 3D, le manque d’idées et d’ambition créative plombe totalement l’intérêt du film. L’absence d’émotions, d’énergie narrative et la qualité discutable du doublage français rendent cette production oubliable, même pour les fans les plus indulgents de la saga.