En entrant dans la salle, la trilogie originelle n'était qu'un lointain souvenir pour moi, je n'avais donc pas une grosse attente concernant ce nouvel opus. Finalement, mon côté bon public a été satisfait. Jurassic World est un bon divertissement. L'utilisation du matériel de base et les références aux premiers films sont bien utilisés et souvent drôles. Le scénario est assez simpliste mais, on ne s'attendait pas à autre chose que « tout va bien et puis ça va être la merde et enfin il va falloir gérer la crise ».
Aux côtés d'un Chris Pratt dont la coolitude transpire par chaque port de la peau, on trouve avec plaisir Omar Sy pour un petit rôle dont il n'a pas à rougir. Il est bien exploité et pas ridicule. Pas mal de seconds rôles viennent compléter le casting, avec des visages pas inconnus mais, dont on ne sait plus trop où on les a vus. J'ai été surprise d'y trouver notamment Jake Johnson (Nick Miller dans la série New Girl) qui interprète Lowery Cruthers, le mec cool du QG avec un tee-shirt old school et des figurines de dino sur son bureau.
Les dinosaures font le job, nous faisant quelques fois sursauter. L'action est bien menée, les effets spéciaux sont efficaces, mais la 3D ne casse vraiment pas 3 pattes à un raptor. Le fait d'avoir réutilisé la figure enfantine comme guide à travers le film permet de placer le spectateur dans une position de découverte et d'émerveillement face à ce nouveau parc flambant neuf et opérationnel pour une fois. Ce Jurassic World permet également de faire écho au monde du divertissement, à son financement et à ses raisons d'exister. La course au grand spectacle et à la surenchère financière se rapprochant ainsi de celle bien connue des studios hollywoodiens.