Pour avoir visionné ce film le point de départ était le suivant : Le film est réalisé par le scénariste de A SERBIAN FILM.
Ceux qui l’on vu comprendrons tout de suite la curiosité morbide à vouloir découvrir un autre film de gens qui ont réussi à faire ça.
KARMADONNA est une fiction plus narrative, tissant un film rouge bien moins sulfureux, mais tout aussi impactant sur la puissance des images et l’empoisonnement additif des réseaux sociaux modernes.
Pourquoi toujours plus ? Qu’est ce qui nous pousse vers les extrêmes ?
Original pour sur, le film est plutôt bien construit même s’il reste long et sanglant. Ne venez pas pour voir un essai social, son auteur a surement du se faire tabasser par Buddha (version bad ass) avant de pouvoir le rédiger.
Mais qu’est ce qu’il en reste ?
La provocation est bien là, le propos aussi, mais on a quand même tendance à se poser des questions sur le côté trop « réac » de ses personnages et situations, n’approfondissant jamais les raisons de cette décadence.
Il faudra faire votre propre chemin de réflexion.