D'aucuns parleront encore et encore de la prévisibilité, du manque d'originalité du scénario, du thème de la vengeance maintes fois revisité. On pourrait également faire l'énumération de tous les lieux communs usés et abusés dans ce type de production, tout comme la pléthore de clichés qu'on ne manquera pas de relever tout au long de ce énième actioner. Énième car il s'ajoute à la liste des Ava, Nikita et autres Atomic blonde sans oublier le clin d'oeil évident à la franchise John Wick.
Ceci étant dit, je préfère plutôt m'attarder sur la présence de sa protagoniste principale, j'ai nommé la badass Mary Elizabeth Winstead (Boulevard de la Mort, Die Hard 4 et 5, Gemini Man, Birds of Prey). Il est indéniable que, sans elle, ce métrage disparaitrait dans les méandres de la légion de films du genre. Tout aussi incontestable qu'avec Mary, ce même genre prend soudainement une tout autre dimension, une dimension notamment humaine qui manque habituellement à ce style cinématographique. En découvrant qu'elle jouait dans Kate, je me suis dit : "enfin, un film ou elle ne joue pas un second rôle, ou elle tient la première place !" ... et quelle place car elle a littéralement crevé l'écran et plus encore, elle a porté le film à elle toute seule et c'est Harrelson qui a joué les seconds couteaux. Elle a cartonné au-delà de toutes mes espérances et pour ma plus grande joie. Mary, je t'aime ! (bah voilà, fallait que je fasse ma groupie).