et noir.

J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que le Volume 2 soit aussi diffèrent que le Volume 1. Moins de violence physique, plus de violence psychologique et un dernier tiers à l'opposer de ce que j'avais imaginé comme conclusion. C'est aussi un film avec un rythme plus calme, plus axé sur les dialogues comme le sont la plupart des Tarantino. Ça ne lui empêche pas d'avoir plusieurs séquences d'action prenante et bien sanglante mais ce n'est clairement pas l'objectif du film d'avoir le même style que sa première partie. Pourtant, à aucun moment Kill Bill Volume 2 ne parait pas être la suite de son prédécesseur. Le chapitrage reprend là ou c'était arrêté celui du 1er, Uma Thurman est toujours habité par la vengeance brute, sans compassion. Les divers antagonistes sont toujours l'incarnation d'un mal presque cliché tant il n'y a aucune source de lumière en eux. Petit changement sur la B.O. qui, en plus d'avoir la playlist habituelle, avec encore une fois des chansons bien choisies, fait apparaitre des morceaux d'Ennio Morricone qui viennent appuyer encore plus l'ambiance déjà western qu'ont les deux films. C'est vraiment ce dernier tiers qui est un pied de nez complet pour les spectateurs comme moi qui s'attendaient à, sans spoiler, quelque chose de beaucoup plus spécifique.

Une seule et même histoire mais deux films qui diffèrent. Je pense que j'aurais dû enchaîner les deux plutôt que d'attendre quelques jours. Je regarderais The Whole Bloody Affair un jour histoire de voir ce que cela donne dans cette version mais pour l'instant Kill Bill pour moi, c'est vraiment 2 films bien distinct et j'ai une préférence pour le joyeux bordel qu'est le Volume 1.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de Tarantino et il me reste Boulevard de la mort à regarder pour terminer sa filmographie. Et connaissant son style, je ne m'attendais pas à être de nouveau surpris par un de ses long-métrages. C'est pourtant ce que Kill Bill a réussi à faire, particulièrement avec son Volume 1. Et même si je place le Volume 2 légèrement en dessous, lui aussi aura réussi d'une autre manière, à me surprendre en bien.