Beaucoup de réalisateurs s’assagissent avec l’âge, mais ce n’est pas le cas de William Friedkin. Après le retour (très) en forme que constituait Bug (2006), le septuagénaire enfonce le clou avec Killer Joe, thriller urbain subversif. C’est bien simple, on ne se souvient pas avoir vu conjugués avec autant de brio sexe et ultraviolence depuis The Devil’s Rejects (2005). Mais alors que Rob Zombie jouait de ces deux moteurs pour réveiller une certaine nostalgie, l’âge d’or des seventies, Friedkin s’en sert pour donner un coup de fouet à notre époque, à bien des égards un peu trop propre sur elle pour être honnête.
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