Killers Five par Johannes Roger

Comme pour la Hammer, les productions Shaw Brothers possèdent toujours un minimum de qualités dans leur confection. Décors, costumes, sont souvent choisi avec soin, donnant à ce studio une identité visuelle unique. Après, la qualité des films proprement dite repose souvent sur le talent des scénaristes et des metteurs en scène de la firme. Certain s’enlisent dans des intrigues de cours alambiquées, d’autres patinent, ne sachant pas donner le rythme adéquat à leur histoire. Fort heureusement ici c’est loin d’être le cas. L’intrigue et simple : 5 mercenaires, 4 hommes, une femme, sont recrutés pour sauver une princesse des griffes d’une bande de hors la loi. Hors le père de la princesse joue double jeu et trahis les valeureux héros. Le premier quart d’heure nous présente les personnages un à un au grès de leurs rencontres, ceci afin de nous les rendre un minimum attachant, le reste du film enchaine coups de théâtre et combats dans temps mort. Le tout avec pas mal d’humour et surtout beaucoup d’idées savoureuses. Un spectacle naïf et bon enfant tout a fait rafraichissant dans les temps cyniques que nous vivons