Knight of cups est très similaire aux derniers ouvrages de Malick. Évidemment les images sont somptueuses d'un désert à une fête, les plages ou des hôtels, on accompagne les personnages qui errent, se carressent, contemplent puis l'utilisation quasi exclusive des voix-off. Mais là ou le film se démarque des habitudes du cinéaste, c'est le côté contemporain à la place de l'intemporel et énormément de scènes se déroulant en ville. Le personnage de Christian Bale ressemble à d'autres de chez Malick, il traîne son spleen amoureux comme un fantôme, passe d'une femme à une autre. D'ailleurs, c'est un bémol la prestation poseuse (dirigée comme telle) des interprètes.