Dave Bautista sait finalement faire autre chose que l'extraterrestre pour Marvel.

Avec Night Shyamalan il fallait s'attendre à du glauque. Après Incassable, Split, Glass et Old, Night Shyamalan s'intéresse à l'apocalypse et à la possibilité de l'arrêter mais bien sûr pas sans un sacrifice et des personnages pas tout à fait comme vous et moi.

Premier film en VO pour moi cette année et quel plaisir d'entendre la voix de Dave Bautista qui nous rappelle qu'il peut jouer autre chose qu'un Gardien de la Galaxie un peu bête et amusant pour Marvel.

La scène de présentation est lente et nous met dans l'attente du moment où tout va basculer. C'est finalement cette scène qui m'a le plus marqué avec un Dave Bautista imposant et calme qui nous emporte dans un film beaucoup trop prévisible.

Le reste du film nous place sur une balance entre croire Dave Bautista et sa bande, conçue en 30 secondes, qu'un sacrifice est obligatoire pour sauver la Terre, ou rester lucide avec le couple gay et leur adorable petite fille.

Mais seul cet entre-deux est réellement l'enjeu du film. On a quelques flash-back de la vie et de l'adoption mouvementées du couple gay mais rien de plus à se mettre sous la dent.

On comprend facilement dès le début que les 4 assaillants représentent les 4 cavaliers de l'Apocalypse, ce qui est plus tard confirmé par une phase de dialogue inutile et nunuche. On oublie que ce sont des visions qui les ont conduit dans cette cabane.

On nous montre la télévision comme preuve que l'apocalypse arrive mais l'écran semble dans une autre temporalité et vient cassé la tension dans la salle.

Le personnage de Rupert Grint est inutile, les deux autres femmes sont dans le surjeu. Finalement seuls les personnages de Dave Bautista et de la fillette viennent sauvés l'acting du film et viennent surélever l'intrigue.

Le couple est superbe mais leur dynamique se casse car ils sont incohérents et le jeu des acteurs devient lassant.

La fin du film était prévisible, mais les dernières minutes viennent calmer une tension et même malaise insoutenable.

On retrouve avec la fin du film la lenteur du début qui nous permet d'être apaisé.

chevrom77
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le 12 févr. 2023

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chevrom77

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