Petite comédie « romantico-graveleuse » avec Natsuko Yamamoto

Koichiro Uno écrit des histoires sur le ton de l’humour entre le grivois et le salace, a priori du point de vue de l’héroïne, mais foncièrement avec une conception masculine. On n’est clairement pas dans un projet ambitieux, mais dans une toute petite comédie « romantico-graveleuse » dont le seule et unique intérêt est la plasticité et la fraîcheur de Natsuko Yamamoto qui tient entièrement le film et aussi « autre chose ». Certes, le réalisateur Shûsuke Kaneko pour son premier long métrage ne s’en sort pas si mal avec quelques trouvailles visuelles occasionnelles (notamment le roman-photo, l’ascenseur…) mais l’histoire scénarisée par Tomomi Kimura est trop légère et les personnages trop stéréotypés pour trouver un vrai intérêt à ce (télé)film. Il faut dire que pouffer devant les méthodes scabreuses d’un coach, en pleine vague #MeeToo dans le sport, même si on est dans le « pour de rire », est un peu plus difficile, ces temps-ci.

Reste Natsuko Yamamoto (Hiromi), à la fois naïve et délurée, énervante et charmante, elle survole la distribution ne laissant que peu de place à Mlle Butterfly (Arisa Hayashi) idole du club et encore moins à sa collègue de court Ranko (Rika Ishii). On la regarde s’occuper des balles ou s’entraîner et tout passe même les fautes de goût. On lui pardonne ce petit film en souhaitant la retrouver bien vite. Bien sûr, on apprend rien sur le tennis mais est-ce important ?

TeryA
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Roman Porno de la Nikkatsu (1971-1988) en vostfr

Créée

le 24 juil. 2022

Critique lue 36 fois

2 commentaires

TeryA

Écrit par

Critique lue 36 fois

2

D'autres avis sur Kōichirō Uno's Wet and Swinging

Kōichirō Uno's Wet and Swinging
TeryA
5

Petite comédie « romantico-graveleuse » avec Natsuko Yamamoto

Koichiro Uno écrit des histoires sur le ton de l’humour entre le grivois et le salace, a priori du point de vue de l’héroïne, mais foncièrement avec une conception masculine. On n’est clairement pas...

le 24 juil. 2022

2

Du même critique

La Femme aux seins percés
TeryA
5

Petit précis de manipulation à l'usage des pervers

Contient des spoilers Le film avait tout pour me déplaire : le piercing sur les seins à l’aiguille n°8 filmé de gros plan (un peu plastique le sein) et le club privé de richards oisifs pour qui une...

le 7 nov. 2021

2 j'aime

L'enfer des femmes, forêt humide
TeryA
7

Belle adaptation du divin marquis

Adapté de « Justine », le film traite avant tout la pensée du Marquis de Sade et ne se complaît pas dans les sévices infligés à la pauvre jeune fille. Il en résulte une construction atypique pour un...

le 23 juin 2021

2 j'aime

Koi no karyûdo: Rabu hantâ
TeryA
6

Le début de la trilogie Love Hunter de Seiichiro Yamaguchi

Ce Roman Porno a plusieurs degrés de lecture. Le classique : les scènes chaudes qui ne manquent pas : orgies saphiques, masturbation téléphonique, viol lesbien etc… Le sociologique : Si l’inceste est...

le 21 juin 2021

2 j'aime