Comme du Leos Carax hystérique qui aurait drogué tout ses acteurs. Ils jouent comme dans un théâtre stupide. Comme dans un cours de théâtre où leur professeur leur demanderais de pousser le curseur de leurs émotions à fond mais de manière parfaitement artificielle. Sans justification aucune. Il y a d’ailleurs une scène dans un théâtre où ce qui se passe sur scène est un peu sage et scolaire et ce qui se passe d’intéressant est en dehors de la scène.
Sophie Marceau nue au bout de quelques minutes après sa première apparition. On sait à quoi elle sert. Belle mais sans talent. Mieux vaut-il être moche avec du talent ou belle mais sans talent ? Huster avec sa tête de jeune premier et sa tête de cul à la Manuel Valls. Plus ça avance, plus c’est n’importe quoi.
Il y a les décors qui sont bien, les lieux de tournage dans Paris. Le Paris des années 80. Un type qui sniffe de la coke sur le corps d’une femme nue. Femme-objet. Objet de sniffage. Francis Huster qui sort la bite a l'air dans une rue de paris près d’un arc de triomphe. Petit séjour à la campagne entre la poupée Marceau et Huster.
À la fin le film précise qu’il a été librement inspiré de l’Idiot de Dostoïevski … ben heureusement qu’ils ont mis un panneau … il se veut un hommage … ben … des hommages comme ça … on s'en passerait bien ! Film à toute vitesse avec dialogues sans queue ni tête dits à toute vitesse et de manière hystérique. Irregardable. Sauf en accéléré. Seulement pour certains tableaux.