Jean-Yves remet en cause son art, il s’installe en Picardie où il abouche une myriade d’artistes idéalistes.
L'Art d'être heureux se révèle être une œuvre d'une fraîcheur éblouissante. Le film distille une franche cocasserie qui emporte immédiatement l'adhésion.
Les dialogues, savoureux et délicieusement absurdes, sont une source inépuisable de rires. Les échanges, parfois surréalistes, sur des sujets aussi inattendus que les exhalaisons fétides dues à une défécation récente, témoignent d'une audace et d'une liberté de ton rarissimes.
Les personnages secondaires, exquisément burlesques, apportent une touche supplémentaire de fantaisie et de loufoquerie. François Damiens, en particulier, est hilarant dans son rôle de voisin excentrique et envahissant. Sa performance, débordante d'énergie et de spontanéité, est un véritable régal.
Le film, riche en situations cocasses, ne sombre jamais dans la facilité. L'humour, toujours intelligent et subtil, est au service d'une véritable réflexion sur le bonheur et la quête de sens.
La réalisation, soignée et inventive, met en valeur les qualités du scénario et des acteurs. Les scènes, rythmées et dynamiques, s'enchaînent avec une fluidité et une harmonie parfaites.
Néanmoins, rien de marquant ne sourd. L’intrigue, légère et anecdotique, ne parvient jamais à susciter une réflexion ou une émotion particulière.
Bref, c’est un film revigorant et positif, qui fait un bien fou au moral. C'est une œuvre jubilatoire et attachante, qui ravira les spectateurs en quête de divertissement et de bonne humeur.