Faute d'humilité, de réflexion quant à l'appréhension de son medium et d'un réel univers artistique, Julien Leclercq reproduit exactement les mêmes erreurs que sur Chrysalis. Nourri de velléités copistes, L'assaut ne peut opposer aucune identité propre pour sa défense et ne se résume finalement qu'à une accumulation de mauvais choix (inutilité des arcs digressifs, interprétation laborieuse, mise en scène pataude, score ringard...). Plus que du Greengrass, dans sa quête de vérisme, L'Assaut fait davantage office de reportage télévisé de luxe pour une seconde partie de soirée sur la TNT...